Carticasi : qui en veut au maire Jean Renucci –

L’intérieur et le mobilier de la maison de Jean Renucci ont été totalement détruits dans l’incendie.Mario Grazi
Après que les quatre pneus de la voiture de son frère Guy ont été crevés en septembre dernier, c’est sa maison, cette fois, qui a été fracturée et volontairement incendiée dans la nuit de mercredi à jeudi.
Stupeur et incompréhension régnaient hier à Carticasi, ce petit village paisible du centre Corse, au cœur du canton du Boziu. La maison du maire, Jean Renucci, a été fracturée puis incendiée, visiblement dans la nuit de mercredi à jeudi dernier.
Autour de la fontaine du village, quelques villageois entourent Jean Renucci qui tente de s’expliquer ce geste« complètement incompréhensible, car je n’ai jamais eu aucun problème avec mes administrés », dit-il.
Jean Renucci a d’ailleurs été réélu pour son sixième mandat, et sans aucune opposition. Autour de lui, c’est la même question que se pose la population. Personne ne peut comprendre un tel geste.
« Venez, je vais vous montrer ». Empruntant une petite ruelle, il nous conduit jusqu’à un ancien pailler totalement réhabilité et restauré en une magnifique et accueillante demeure de pierre s’élevant sur deux niveaux. De l’extérieur, on ne remarque rien. Aucune trace d’effraction ou d’incendie. Il faut vraiment y regarder de très près pour se rendre compte que les montants intérieurs des fenêtres ont gonflé et ont été noircis par la fumée. D’ailleurs, au village, personne ne s’est rendu compte de rien ! « J’y ai travaillé durant quinze ans pour parvenir à ce résultat. Et voilà, aujourd’hui il ne me reste plus rien. Tout a brûlé à l’intérieur », soupire l’élu.
Sur la vaste terrasse qui domine une partie du village et de la vallée de Vallerustie, la porte de bois n’a pas été touchée. Le ou les malfrats ont longé le mur arrière de la bâtisse. Vraisemblablement à l’aide d’un pied-de-biche, ils ont fait sauter un simple verrou donnant accès à la salle principale de la maison. À l’intérieur, la scène de désolation prend les tripes. On sent encore la chaleur d’un incendie qui s’est consumé durant plusieurs heures, peut-être 48 heures, avant de s’éteindre seul, tandis qu’une forte odeur âcre rend la respiration difficile.
Jamais d’histoires ni de menaces
Selon les premiers éléments de l’enquête, conduite par les gendarmes de Ponte-Leccia, les incendiaires auraient regroupé l’ensemble du mobilier au centre de la pièce avant d’y mettre le feu.
Dans un coin, près de la cheminée, les enquêteurs ont découvert trois coussins, empilés l’un sur l’autre, et surmontés d’une cagette en bois, « ils auraient tenté de mettre le feu, là aussi, mais ce second foyer n’a pas pris », explique Jean Renucci, la voix nouée. Ils auraient procédé de la même manière à l’étage, où se trouvent les chambres. « J’avais beaucoup de mobilier ancien légué par ma famille. Des meubles en bois, des chaises en paille et des banquettes confectionnés jadis en Castagniccia », poursuit le maire de Carticasi.
Hier matin, ce dernier se trouvait à la morgue de Bastia pour une visite de deuil, « avant de monter au village », explique-t-il, « et mon frère Guy, qui avait besoin de prendre quelque chose chez moi, a vu que la porte était ouverte. En entrant il a découvert le sinistre et m’a téléphoné immédiatement. Je suis particulièrement choqué et effondré.
« Jamais je n’aurais imaginé que cela puisse arriver dans mon village et que cela puisse m’arriver. Je n’ai jamais rien eu avec personne, et les seuls problèmes que l’on connaît ici ce sont les problèmes récurrents de tous les élus. Je n’ai reçu aucune menace. Je ne comprends vraiment pas. Mais aujourd’hui, je suis vraiment inquiet… »
Inquiet, parce qu’il y a quelques mois, en septembre dernier, les quatre pneus de la voiture de son frère Guy ont été crevés au village. « Et on ne sait toujours pas d’où cela peut bien venir ».
Visiblement, quelqu’un en veut au maire, Jean Renucci, et à sa famille… L’enquête tentera de faire toute la lumière sur cette affaire. C’est en tous les cas le souhait du sous-préfet de Corte, Dominique Schuffenecker, qui s’est rendu sur place hier en tout début d’après-midi. « Dès que j’ai appris la nouvelle je me suis rendu à Carticasi pour apporter tout mon soutien au maire, Jean Renucci, ainsi qu’à la population », a-t-il déclaré.
Mais c’est toute une population qui s’interroge sur cette action criminelle qui a visé son maire.
Mario Grazi
Je compatis avec toi Jean, je sais le choc provoqué quand on découvre que les lieux auxquels on est attaché n’esistent plus de par la volonté d’un individu mal intentionné !
Courage à toi et à Ketty !
Tout notre soutien affectueux à Jean et Ketty devant cet acte odieux. Que la justice punisse vite les coupables et que notre village retrouve sa sérénité.
Quelle désolation de voir tant de lâcheté et de bêtise arriver jusque dans notre village. Puisse la justice faire la lumière sur ces actes inqualifiables. Nous sommes de tout cœur avec Jean, Katy et sa famille.
cume si dice indè noi, so più che mai a fiancu a tè o ghjuvanni
Bonjour,
Quelle tristesse et quelle honte devant un comportement aussi lâche et sournois.
Ou est la prétendue fierté dont se vantent certains ?
J’envoie tout mon soutien à la famille Renucci .
De la part des Felce Bustanicais .
Jeanne Françoise Felce
Toutes nos affectueuses pensées a Jean Ketty et leurs enfants , quel acte mesquin , qui que vous soyez , vous qui avez perpétré ce geste si lâche , vous êtes petits vous n’arrivez pas a la cheville de Jean qui n’est que bonté Amicalement
Comme c’est facile de rentrer dans une maison vide, comme c’est facile d’y mettre le feu et de s’enfuir après , comme c’est facile de faire de la peine à toute une famille….
A toi Jean, à Ketty, à tes enfants j’adresse toute mon affection. Le où les incendiaires n’ont vraiment pas de quoi être fiers!!! Minable, Minable, Minable.
article paru dans CORSE-Matin du 25 janvier 2015

Je suis de tout cœur avec Jean, Ketty et leur famille et mes pensées vont vers vous dans ces moments douloureux. Cela est vraiment un acte inadmissible et impardonnable. Aujourd’hui au XXI siècle, comment cela est-il encore possible !
Je pense bien à vous,
Eric
Quelques mots de Toulouse pour vous exprimer la grande peine et l’indignation qu’inspire un tel acte, empreint de malveillance injustifiable et de lâcheté.
Toutes nos pensées d’affection et de soutien vont au Maire Jean, à sa famille, et au village.
Aurélie
Tout mon ardent soutien à Jean et sa famille qui ont su si chaleureusement m’accueillir, moi Pierre le Basque de Nouvelle Calédonie en visite chez Alain et Ginette et en découverte de votre si beau village au cœur de cette Corse de la montagne aussi surprenante que prenante.
Je suis abasourdi et sonné d’apprendre une telle nouvelle, et de constater avec consternation, que dans votre communauté villageoise si vraie, si profonde et si accueillante, un tel acte, aussi incompréhensible que répugnant, ai pu être perpétré.
Jean, toi qui respire bonté et générosité, ne te laisses pas abattre et reprends le flambeau. Je suis certain que tout le village sera à tes côtés pour restaurer à l’identique, ton accueillante et typique demeure.
Pierre
Jean,
je tiens à t’exprimer tout mon soutien pour ce que tu viens de subir que je qualifie de LACHE et d’AFFLIGEANT et je m’interroge : pourquoi tant de violence dans notre petit village
je te renouvelle ici toute ma sympathie.
joelle
Jean
Nous sommes de tout cœur avec vous et vous soutenons dans cette terrible épreuve. Notre père, disparu fin octobre, aimait notre village plus que tout. Faisons tous en sorte de le garder en paix.
Tout notre soutien et nos pensées vont vers vous dans ces moments douloureux… tant de souvenirs, d’héritages si précieux partis en fumée… mais ce qui compte avant tout c’est l’humain et nous savons que votre famille unie surmontera cela.
Bisous
Toute une population et bien oui! Le peu qu’il reste ou qui comptait y venir. Voyez un peu plus loin que votre haine, et rancoeur. Je pense que tout celà est la cause ďun soutien ou ďune amitié qui date depuis des années. Ce que je vois et que j’y ai vu me dégoûte. Encore fallait-il être.
Tout ça pour quelques chantiers et 1 petit soutien… bref que de lâcheté. Et que personne ne vienne me parler ďhonneuret de courage!!!
Etant personna non grata à Cambia depuis les dernières municipales… vous pouvez me trouver à Perelli d’Alesani ce qui ne m’empêchera pas de venir mes 4 fois par an pour ma mère à Cambia.
Valérie Santelli.
Pour info à Perelli, la dernière maison. Aprés même pas de route… allez la faire brûler
toute mon amitié et mon soutien a jean qui se donne a fond pour faire de CARTICASI un vrai bijoux. mais la jalousie la betise ont pris une place tres importante dans notre vallée.Nous souhaitons tous que la lumiere soit faite tres vite faite
Je suis terriblement Dsl de cette mauvaise nouvelle, je suis de tout cœur avec vous . J’espère que la lumière sera faite pour cet acte Minable.Toute mon amitié a toi et ta famille Jean
Alain
La famille Renaud-Groison rassemblée, apporte tout son soutien et son amitié affectueuse , indéfectible, à Jean et sa famille., et n’a qu’un mot contre la lâcheté de ce geste….. le mépris !
Bouleversés par ce terrible évènement, nous adressons ce petit mot à Jean et à sa famille en gage de notre soutien et de notre affection dans ces moments difficiles.
Un petit bonjour d’Owendo au Gabon.
Il est bien triste de constater que dans même dans nos villages de Castagniccia la bêtise et la lâcheté ont cours.
Avec tout mon soutien au Maire et à sa famille
C’est un acte tout simplement infâme, il n’y a rien à ajouter !!!! Je laisserai un commentaire plus léger dans d’autres domaines…….Si il passe cette fois ci !! Hier soir pas moyen, 3 heures de perdues, disparu le commentaire, une surcharge pondérale du site de carticasi je suppose ?????
L’article est signé : » Mario Grazi » et non Belmessieri…
Je souhaite apporter toute ma sympathie et mon réconfort à Jean RENUCCI et à sa famille face à cet acte ODIEUX, CRIMINEL et surtout LACHE.
Claude PASQUALINI
« Mais c’est toute une population qui s’interroge sur cette action criminelle qui a visé son maire. »
Toute une population, je crois que tu exagères un peu Belmessieri…
Et je te conseille d’aller voir un ophtalmo et un otorhino, car ayant brûlé 48h, tu n’as rien vu ni senti de là où tu habites ?
Tu sais le marseillais qu’il n’y a pas de fumée sans feu ?